En finir avec l'heure africaine
COUP DE GUEULE
En finir avec l'heure africaine
La ponctualité est la sagesse des rois, a-t-on coutume de dire. Dans nos pays, pourtant, l'exactitude ne semble pas être inscrite comme une pratique essentielle dans la vie sociale. Les hommes de médias sont les victimes quotidiennes de ce défaut ancré chez la plupart des organisateurs de manifestations. Pas un jour sans qu'ils ne perdent du temps à attendre pendant des minutes, voire des heures, avant qu'une activité ne démarre. "Pour des raisons indépendantes de notre volonté". Telle est l'excuse ressassée chaque fois et qui cache mal le laxisme et l'incompétence de certains. Il est vrai que le public et les participants invités aux inaugurations, colloques et autres séminaires sont eux-mêmes très peu ponctuels. D'où l'astuce qui consiste à donner généralement une heure d'ouverture en avance. Mais en ce qui concerne la presse, qui ne peut se permettre d'être en retard, cette façon de faire lui porte préjudice et lui fait perdre inutilement du temps qui aurait pu être consacré à autre chose. L'heure africaine, c'est connu, est celle de l'inexactitude. Mais faut-il continuer à encourager cette mauvaise habitude ? Sans doute est-il temps de commencer à donner l'heure exacte de démarrage des cérémonies. Et tant pis pour les retardataires.
Le Pays du 12 avril 2007
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