L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

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Faible promotion des femmes en politique : A qui la faute ?

Faible promotion des femmes en politique

A qui la faute ?

La faible présence des femmes sur les listes des partis politiques burkinabè pour les législatives 2007 est dénoncée par des organisations de la société civile qui en appellent à des changements de comportement de la classe politique burkinabè...

L’homme politique, principal responsable du non positionnement ou du mauvais positionnement des femmes sur les listes électorales... Et le cas de Mme Bansé a largement été cité. Une femme battante à la base, mais qui a vu son nom supprimé sur les listes des législatives à venir par la hiérarchie. C’est là le principal constat que l’on retient de la conférence de presse tenue par l’organisation de la société civile qui travaille pour la promotion de la femme en politique. C’était le vendredi 13 avril 2007 dans l’enceinte de l’hôtel Splendid. L’organisation de la société civile est, entre autres, constituée du RESOCIDE (Réseau des organisations civiles pour le développement), du GERDDES (Groupe d’études et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social), du MBDHP (Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples), du CGD (Centre pour la gouvernance démocratique), de l’AFJ (Association des femmes journalistes). L’exposé fait par Mme Sirima laisse entrevoir que l’organisation de la société civile bat des pieds et des mains pour la promotion des femmes en politique. Mais la féodalité a tendance à maintenir la femme essentiellement pour les tâches du foyer. La tendance est de voir offrir à la femme de l’argent et des boubous pour les djandjobas seulement.
La femme ne serait bonne que pour constituer un bétail électoral.
D’où ce cri du cœur de ce professeur dans la salle de conférence : «La démocratie burkinabè est malade !» Le professeur de se dresser contre cette remarque d’un intervenant : «on n’a pas besoin d’attendre encore 20 à 30 ans pour voir la femme percer en politique». Les femmes qui constituent plus de 52% de la population burkinabè ont besoin d’un cadre juridique légal pour s’épanouir politiquement. L’encadrement scolaire vient faciliter ce paramètre, a-t-on fait remarquer. Le Caucus genre de l’Assemblé nationale laisse percevoir de l’espoir par ailleurs. Car on attend que des lois soient adoptées pour la promotion politique de la femme. Ces lois sont en cours d’adoption, a dit le député président du Caucus genre de l’Assemblée nationale.

Salia ZERBO

Sidwaya du 18 avril 2007



18/04/2007
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