Garde à vue : Des ordinateurs pour réduire les délais
Garde à vue
Des ordinateurs pour réduire les délais
La société Ludic Lydia a fait don de 10 ordinateurs au commissariat central de police de la ville de Ouagadougou le jeudi 5 avril 2007. Les procéduriers pourront ainsi travailler, selon les autorités policières, à réduire les délais de la garde à vue en conformité avec les droits humains.
Ce don est composé de dix (10) ordinateurs, dix (10) imprimantes et dix (10) onduleurs d'une valeur de 8 millions de nos francs.
Ludic Lydia, le donateur, avait auparavant formé une centaine de fonctionnaires de police de la ville de Ouagadougou à la maîtrise de l'outil informatique. Selon le directeur régional de la police du Centre, Alain Joakim Bonzi, le besoin d'acquérir des moyens plus adaptés aux exigences du travail s'est fait de plus en plus sentir dans les services de police de la ville de Ouagadougou et a été exprimé par le commissariat central. Selon lui, par ce geste, la société ouvre la voie à l'intégration des services et commissariats de police de la ville de Ouagadougou dans le système informatique. Le directeur général de Ludic Lydia Burkina, Pierre-Michel Pons, a souligné dans son intervention que dans l'arsenal sécuritaire moderne de la police, l'outil informatique a une place de choix, car il permet de disposer de l'information en temps voulu et d'agir efficacement, d'où le geste de sa société.
A ses dires, le partenariat n'est qu'à ses débuts et ne restera pas en si bon chemin.
Pour le directeur de l'Administration des finances du ministère de la Sécurité, Ali Traoré, la mise en place de la police de proximité requiert la participation de tous pour un partenariat fructueux. C'est dans ce sens qu'il a exprimé sa profonde gratitude au nom de son ministre à cette filiale du groupe PEFACO.
Selon lui, cette action pourra accompagner la police dans l'exécution efficiente de ses missions et lui permettre de lutter contre la cyber-criminalité. A en croire le commissaire central de police de la ville de Ouagadougou, le matériel sera dispatché à travers les différents services de police de la ville de Ouagadougou. Les difficultés rencontrées dans l'établissement des procès-verbaux seront un tant soit peu amoindries et cela permettra de réduire de manière significative les délais de la grade à vue. Ce qui permettra d'être en phase avec les textes en vigueur et de respecter ainsi les droits humains en la matière.
Abdou Karim Sawadogo
L'Observateur Paalga du 6 avril 2007
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