La presse se mobilise pour affermir la démocratie
Festival international de la liberté d’expression
La presse se mobilise pour affermir la démocratie
La salle de conférences du CBC regroupe depuis hier, 11 avril 2007, des journalistes d’Afrique et d’Europe pour un colloque sur le thème : «Sauver la liberté d’expression et de la presse pour renforcer la démocratie». L’ouverture de ce forum marque le point de départ de la deuxième édition, du 11 au 14 avril, du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP).
Renforcer la liberté d’expression et de la presse pour approfondir la démocratie en Afrique. Tel est le but ultime de la deuxième édition du FILEP (festival international de la liberté d’expression et de la presse), qui se tient cette semaine dans notre capitale.
Quelque 150 invités venus d’une trentaine de pays d’Afrique et d’Europe participent à ce grand forum organisé par le Centre national de presse Norbert Zongo. Parmi les nombreuses activités prévues au cours de cette semaine, un forum d’échanges sur la liberté d’expression et de la presse et surtout sur les conditions d’exercice de la profession de journaliste en Afrique et particulièrement dans notre sous-région. Ce colloque international se tient depuis hier dans la salle de conférences du Conseil burkinabé des chargeurs (CBC) autour du thème : «Sauver la liberté d’expression et de la presse pour renforcer la démocratie».
Au cours de la cérémonie d’ouverture, placée sous le patronage de M. Roch Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée, les intervenants se sont succédé à la tribune, présentant tour à tour leur point de vue. Pour la plupart, ces interventions se sont appesanties sur la question de l’effectivité de la liberté de presse en Afrique. Alors, «que serait le monde sans journalistes ?» s’est interrogé l’Ivoirien Alfred Dan Moussa, vice-président international de l’Union de la presse francophone (UPF), pour qui les journalistes ont payé trop cher et souvent de leur vie, l’exercice d’un métier qui reste indispensable à la bonne marche de nos sociétés.
Autre sujet évoqué au cours de cette cérémonie, le respect de l’éthique dans les médias. Ainsi pour Ibrahim Famaka, président de l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest, un journaliste qui ne respecte pas la déontologie serait comparable à un soldat en état d’ébriété avancé et qui tirerait sur tout ce qui bouge. Dans le même ordre d'idées, son confrère Pedro Amoussou du Forum des éditeurs d’Afrique de l’Ouest a, pour sa part, déclaré que si la libre expression reste un droit, elle doit être associée au devoir d’éthique.
Après les discours, la journée d’hier s’est poursuivie avec l’examen des deux sous-thèmes que sont : «L’état des lieux de la liberté d’expression et de presse en Afrique» ; et «L’environnement socioculturel des médias et la liberté d’expression et de la presse».
Dans l’après-midi, les festivaliers ont visité, devant le Centre national de presse Norbert Zongo, le marché du commerce équitable ouvert au public pendant toute la durée du festival. Plus tard, ils ont assisté au vernissage de l’expo photos et caricatures, ouverte elle aussi au public dans l’enceinte du Centre.
H. Marie Ouédraogo
L’Observateur Paalga du 12 avril 2007
Programme des manifestations
Jeudi 12 avril: 18h30 projection débats au CBC
Vendredi 13 avril: 16h clôture du colloque
20h30 soirée gala au mess des officiers et remise du prix Norbert Zongo
Samedi 14 avril : 9h procession sur la tombe de Norbert Zongo
20h30 concert au jardin de la musique Reemdogo
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