La sécurité a un coût : 33 milliards (Nouvelle ambassade des USA au Burkina)
Nouvelle ambassade des USA au Burkina
La sécurité a un coût : 33 milliards
D’ici une vingtaine de mois, l’ambassade des Etats–Unis au Burkina disposera d’un nouveau joyau architectural à Ouaga 2000. D’un coût de 33 milliards de Franc (HT), cet immeuble, qui jouxte le côté est du ministère de l’Agriculture, sera bâti selon les normes sécuritaires ultramodernes. Les premiers coups de pelles pour la construction ont été donnés le mardi 1er avril 2008 par le Premier ministre, Tertius Zongo, et l’ambassadeur Jeanine Jackson des USA.
Mine de rien, cela fait 48 ans que les Etats-Unis ont implanté une représentation diplomatique. Cette chancellerie, construite 5 mois après l’indépendance de l’ex-Haute-Volta, commençait sérieusement à être exiguë surtout qu’à l’époque, Ouaga ne comptait que 60 000 habitants. Or, maintenant notre capitale compte plus d’un million et demi de citadins.
En plus, l’évolution du monde nécessite qu’il faille maintenant répondre à certaines normes sécuritaires à la pointe de la technologie. Les attentats contre les intérêts américains à Dar es-Salaam (Tanzanie) et à Nairobi (Kenya) ont fini de convaincre que partout où il y a l’ombre de l’Oncle Sam, les terroristes sont à l’affût.
Ajouté à cela le fait que la diplomatie de la première puissance mondiale ne peut pas continuer à être confinée dans son QG de Koulouba, il était temps qu’elle s’affirme comme telle.
C’est ainsi que
Ils seront bâtis sur un terrain de
Le building, qui poussera du sol et qui offrira des conditions de travail confortables aux 320 employés de l’ambassade, vient rappeler, si besoin en est, l’excellence des relations entre les USA et le Burkina.
Au nombre desquelles bonnes relations, on peut citer l’élection du Burkina à l’AGOA, au financement du Millenium challenge Corporation (MCC) dont le Projet « Bright Schools » en faveur de l’éducation des filles.
D’ailleurs, l’occasion était belle pour l’ambassadeur Jeanine Jackson de saluer cette bonne coopération, qui, ces dernières années, se sont accrues à travers des appuis dans les secteurs de la santé, de l’agriculture…
Le Premier ministre, Tertius Zongo, lui, s’est surtout appesanti sur la philosophie américaine qui est le rêve. Pour lui, « le Burkina peut aussi avoir son rêve ; son rêve d’être comme les USA ».
C’est la raison pour laquelle il a souhaité que chacun puisse cultiver ce rêve. Pour lui, cette nouvelle ambassade traduira non seulement les vertus de l’ardeur au travail comme le font les Américains, mais aussi marquera l’éternité des rapports entre les deux pays.
Le lancement des travaux de construction de cette nouvelle chancellerie a connu la présence de l’administrateur adjoint américain chargé des constructions à l’étranger, Joe Toussaint. Place maintenant au béton et à l’acier.
Kader Traoré
L’Observateur Paalga du 2 avril 2008
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