"Le chef de l'Etat n'a pas tenu parole"
Désenclavement de
"Le chef de l'Etat n'a pas tenu parole"
Dans cette adresse datée de septembre 2007,
"Une fois de plus, les organisations de la société civile de la région de
- le bitumage de
- En outre, le gouvernement ambitionne, avant la fin de l'année 2010, de mobiliser les financements en vue du bitumage des routes :
- Koudougou-Dédougou;
- Kongoussi-Djibo-Frontière du Mali ;
- Dédougou-Nouna-Frontière du Mali ;
- Tougan-Ouahigouya ;
- Kantchari-Tansarga-Frontière du Bénin ;
- Koudougou-Réo-Tougan ;
- Ouéssa-Léo ;
- Ouahigouya-Thiou-Frontière du Mali..."
Populations de
En décembre 2005,
Tous les yeux sont donc tournés vers l'échéance fixée par le président élu Blaise Compaoré. Simple promesse électorale ou volonté réelle de désenclaver la région ? L'avenir nous dira si le président tiendra ses promesses devant les vaillantes populations de notre région.
Cette fois-ci en tout cas, personne n'ose croire que le président ne tiendra pas parole."Nous sommes en septembre 2007 et le chef de l'Etat n'a pas tenu parole. Ça fait froid au dos. Les populations sont déçues et elles le font savoir. C'est aussi l'une des raisons qui font dire aux populations que les hommes politiques ne disent jamais la vérité, que la politique, c'est l'art de mentir. Très souvent, on se pose la question de savoir quelle image et quels repères moraux et éthiques nos hommes politiques entendent laisser aux générations futures. Difficile de répondre à la place de ceux qui sont censés incarner la morale, l'équité, la justice sociale et l'égalité. Les populations de
"Manque de rigueur et fuite de responsabilité"
Les travaux qui devaient démarrer dès le premier trimestre de 2006 ont été réduits à des ambitions de mobilisations de fonds (Koudougou-Dédougou-Nouna, Dédougou-Tougan-Ouahigouya-Frontière du Mali, Koudougou-Réo-Tougan).
Des tronçons dont le bitumage a démarré depuis trois (3) ans et qui ne finissent pas sont réintroduits dans les efforts que le gouvernement entend poursuivre : cas du tronçon Bobo-Dédougou. Compte-t-on abandonner ce bitumage, comme d'habitude ?
Dans tous les cas, les OSC/RBM sont déçues du manque de rigueur et de la fuite de responsabilité des autorités concernant la réalisation du bitumage de la route Dédougou-Bobo et de quelques artères dans la ville de Dédougou.
Tous les délais contractuels fixés au départ et reportés par la suite n'ont pas été respectés par
Pour se rendre à Ouagadougou, les plus nantis roulent sur le bitume jusqu'à Sara pour rejoindre la nationale n°1 à Houndé. Certains font le trajet Toma-Yako. Pour se rendre à Sanaba et à Solenzo, c'est un calvaire pour les usagers. La route qui mène à Nouna est impraticable. Le pont de Bagala sur le tronçon Nouna-Sanaba a cédé sous la pression des eaux. La route Boromo-Dédougou qui était considérée comme une voie de secours est aujourd'hui impraticable, avec plus loin le pont de Baporo qui se retrouve dans un état de délabrement avancé, ainsi que la route reliant Poura à
C'est triste, mais c'est la réalité !
Les
"La supercherie continue"
La supercherie continue avec le fractionnement des ambitions sur les tronçons, pour faire comprendre que ce n'est pas demain la veille et on oublie que dans
Les OSC/RBM ont coutume de dire, avec de nombreux observateurs et spécialistes, que la route du développement passe par le développement de la route. Elles ont affirmé à maintes reprises que
Observez l'implantation des universités que le gouvernement entend créer : elles sont toutes au bout ou au milieu d'une voie bitumée. A regarder de près, on n'y voit ni Tougan, ni Dédougou, ni Nouna, ni Toma, ni Solenzo, pas même la ville de Boromo qui est pourtant longée par une route nationale bitumée. Quelle injustice !
C'est pourquoi les OSC de
Intellectuels de
Populations de
Filles et fils, démontrons par notre engagement, notre attachement indéfectible au développement de notre région !
Autorités coutumières et religieuses, garantes de la morale et de l'équité, militants syndicaux et défenseurs des droits humains, militants des associations socioprofessionnelles et de jeunes, citoyens du Mouhoun, démarquez-vous des compromissions nuisibles au développement de votre région, en vous faisant entendre.
Amis de
Soutenons donc le juste combat que livre les OSC/RBM pour la valorisation des potentialités de la région, et portons plus loin ce combat jusqu'à ce que la région soit considérée comme il se doit.
C'est-à-dire une région à part entière et non entièrement à part du Burkina. Le désenclavement de la région de
Population de
Faites du désenclavement de la région et de son délaissement les principaux sujets de vos discussions et dotez-vous de moyens d'action nécessaires pour corriger les injustices subies par une région potentiellement riche.
Au demeurant, les OSC tiennent pour responsables les autorités politiques actuelles de notre pays pour leur comportement qui crée chez les populations de
Rien n'arrêtera le combat de
Tous ensemble, mobilisons-nous pour le désenclavement de notre région et le respect de la parole donnée."
Septembre 2007
Ont signé :
CPNPA/BF
B. Pierre DAKIO
ASFD
Aminata COULIBALY
HERE DJIGUI
Ousmane ZERBO
ANRBF
Clément BICABA
CHEFFERIE COUTUMIERE
Basile DAYO
ASAMA
Nazoun KONDE
UL/CGTB
Harouna KINDO
UNSL/FO
B. Esaïe NACRO
ONSL
Siaka OUATTARA
CNTB
Gouayilé BANAON
USTB
Souleymane OUEDRAOGO
ASM
Alidou OUEDRAOGO
ASPAD
Boureima SY
ACYD
Samou DEMBELE
ODJ
Alexis TAMINI
SYNTAS
Arrouna ZOUNGRANA
SYNATEB
Bétélo MANA
SNEAB
Issa SANGARE
SYNATEL
Boureima KAGONE
SNESS
S. Charles VIMBOUE
SYNAPAGER
Désiré BAYI
UPPM/PANISE
Elysé SAMA
GERDDES
Sébastien KAMBOULE
ENFANCE SANS FRONTIERES
Bétélo MANA
MBDHP
Lamoussa KADINZA
COMMUNAUTE CATHOLIQUE
Abbé Ernest BOMBIRI
COMMUNAUTE MUSULMANE
Issouf BAGAYOGO
COMMUNAUTE PROTESTANTE
Pasteur T. Simon KAHO
Le Pays du 27 novembre 2007
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