Mœurs bafouées par des cléricaux et des coutumiers
Mœurs bafouées par des cléricaux et des coutumiers
Les signes d’une société qui perd ses repères
Un imam qui entretient des relations coupables avec la femme du muezzin, un pasteur qui mène une double vie conjugale, un prêtre catholique se conduisant en Don Juan, un responsable coutumier qui exerce des droits de cuissage sur la femme de son covillageois : tels sont les inconduites auxquelles les Burkinabè ont eu droit ces derniers jours ; certaines ont été relatées par les médias, d’autres pas ; ce qui n’enlève rien à leur gravité.
Le constat que l’on fait de cette situation est simple : toutes les confessions religieuses et la sphère des coutumes sont concernées par les difficultés que vit la morale aujourd’hui au Faso. Ne faut-il donc pas s’en étonner dans la mesure où il n’y a aucune exception positive parmi les confessions religieuses ? Pire, même les coutumiers n’y échappent pas.
Pour notre part, il n’y a vraiment pas de quoi être étonné pour les raisons suivantes :