L'Heure du Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

L'Heure     du     Temps (Blog d'Information sur le Burkina Faso)

Programme de développement des villages de Oula : Plus de 115 millions F CFA pour renforcer les acquis

Programme de développement des villages de Oula

Plus de 115 millions F CFA pour renforcer les acquis

L’association AMMIE a procédé au lancement officiel du programme de développement intégré des villages de Oula à Filli, village situé à 16 km de Ouahigouya, sur l’axe Ouahigouya- Gourcy. La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région du Nord, Henri Marie Dieudonné Yaméogo. C'était en présence de Cécile Beloum , présidente de l’AMMIE, et de Odette Pion, présidente de Pharmaciens sans frontière, le vendredi 14 septembre 2007.

Situé à 16 km de Ouahigouya, sur l’axe Ouahigouya–Gourcy, le village de Filli a été choisi pour abriter le lancement du programme de développement intégré du village de Oula. La cérémonie, riche en couleurs, a connu la présence des autorités de la région du Nord, dont le gouverneur, ses proches collaborateurs, les présidentes des associations AMMIE et Pharmaciens sans frontière. Depuis 1994, trois associations, à savoir l’AMMIE, l’Association des tradipraticiens du département de Oula (ATDO) et Pharmaciens sans frontière (PSF), ont œuvré à l'amélioration des conditions de vie des populations, particulièrement celles vulnérables. De 2001 à 2006, les associations AMMIE et ATDO ont travaillé ensemble, avec l’appui technique et financier de l’ONG/PSF et du ministère des Affaires étrangères de la République française. Elles ont également un programme sociosanitaire avec des composantes telles la promotion socio-économique et culturelle des familles de la santé communautaire moderne, de la pharmacopée d’un coût global de 93 000 000 de F CFA. Par ailleurs, ce programme a été renforcé avec 115 825 420 F CFA avec une extension à 13 nouveaux villages répartis au niveau des associations. Pour la présidente de l’AMMIE, Cécile Beloum, cette somme permettra de consolider les acquis, notamment à travers la mise en place des structures communautaires de santé (pharmacies villageoises et cases de santé maternelle et infantile, Cren, banques de céréales), la formation et le recyclage des relais communautaires. Dans cette même "logique, il faut relever l’équipement des villages par la mise en œuvre des activités de la lutte contre les maladies et affections courantes dont la malnutrition et le paludisme, grâce à l’information, la sensibilisation et l’éducation des populations à l’assainissement du milieu et la promotion de l’utilisation de moustiquaires imprégnées, l’alphabétisation fonctionnelle des acteurs du programme, la lutte contre les médicaments de la rue, le développement de la pharmacopée et la promotion socio- économique et culturelle des familles. Aussi Cécile Beloum a-t-elle exprimé sa profonde gratitude au ministère de la Santé, au gouverneur de la région et ses proches collaborateurs, aux partenaires techniques et financiers pour la franche collaboration et leur soutien indéfectible.

Pour la présidente de Pharmaciens sans frontière, Odette Pion, ce nouveau programme 2007-2009 marque les résultats d'acquis antérieurs suffisamment positifs grâce au ministère des Affaires étrangères français. Le programme s’inscrit également dans les objectifs définis par le ministère de la Santé du Burkina au niveau de la santé communautaire des villages et de la pharmacopée. Odette Pion a signifié qu’il était prévu une poursuite du travail avec les tradipraticiens, à la fois au niveau du jardin de plantes médicales mais aussi par la création d’un centre de préparation des médicaments traditionnels améliorés qui sera géré sous forme de coopérative. Elle a, pour terminer, rassuré que l’ONG/ PSF, avec l'appui du ministère des Affaires étrangères, s’engageait à collaborer avec les 2 associations pour la mise en œuvre du programme. Le gouverneur de la région du Nord, Henri Marie Dieudonné Yaméogo, pour sa part, a loué ces initiatives, fortement encouragées par le gouvernement burkinabè. Elle a souhaité que ce partenariat soit le plus fructueux possible et prospère pour le mieux-être des populations. Et de demander à la présidente de l’ONG/PSF de bien vouloir transmettre à tous les membres de son association et au gouvernement français la profonde gratitude du gouvernement et du peuple burkinabè. Une remise symbolique du matériel aux agents communautaires et la signature du contrat ont mis fin à la cérémonie

Adama SINARE

Le Pays du 18 septembre 2007



17/09/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1021 autres membres