un magistrat brutalisé par deux policiers municipaux àdédougou
Dédougou: un magistrat brutalisé par deux policiers municipaux
Un magistrat du Tribunal de grande instance de Dédougou a été brutalisé par deux policiers municipaux de la même ville le 3 avril dernier à proximité de l'ancienne auto-gare. La scène a attiré la curiosité des passants et des riverains. Selon des témoins, les policiers ont tordu le bras du magistrat avant de lui donner des coups de pieds. Les mêmes sources affirment que le non-respect du panneau de stop par le magistrat serait à l’origine de l’incident. Face au refus du magistrat de remettre son engin, les policiers qui auraient pourtant affirmé reconnaître le magistrat l’ont brutalisé sans que ce dernier ne réplique. Il a simplement appelé son chef qui s’est déporté sur les lieux. Des enquêtes sont en cours en vue de situer les responsabilités. Selon ce que l’on raconte, c’est le second incident entre magistrats et policiers municipaux pour les mêmes causes.
Un fou retrouvé mort dans une mosquée
Un fou a été retrouvé mort en fin de matinée du 1er avril 2008 dans la cour de la mosquée jouxtant l’ex-Faso yard du secteur I de Dédougou. Selon des témoins, la victime, originaire du village de Fakouna est fichée dans les registres de la psychiatrie de Dédougou depuis des années. Il fréquentait régulièrement la mosquée et y aurait même élu domicile ces derniers temps. Après le constat d’usage de la police, les fidèles musulmans lui ont trouvé une sépulture au cimetière route de Tougan.
Le sinangouya
Au cours d’un service de contrôle des panneaux de signalisation, un policier Nouni interpelle un usager peulh qui n’a pas marqué un arrêt au stop. Ce dernier qui ne nie pas l’infraction, négocie pour payer la moitié de l’amende forfaitaire. Entre deux sourires, la proposition est acceptée. Cependant il fallait trouver la formule dans la discrétion. C’est alors que le policier Nouni indique le vendeur du kiosque le plus proche pour que le peulh aille remettre l’argent qu’il ira récupérer à la fin du service. Au lieu de remettre l’argent, le peulh boit une bière au nom du policier et lui laisse la facture à régler. Ce dernier n’a pu éviter de s’arracher les cheveux face à l’arnaque.
Le Pays du 7 avril 2008
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