Vandalisme sur le réseau de l'ONATEL
TELECOMMUNICATIONS
Vandalisme sur le réseau de l'ONATEL
La semaine écoulée n'a pas été de tout repos pour les techniciens de l'Office national des télécommunications. Le réseau national a été victime de deux attaques de vandales. Le coeur de la ville de Ouagadougou (la Zone de ZACA) a été la première victime. Une coupure des câbles dans ce secteur a privé tous les usagers du téléphone et de l'Internet des services de l'opérateur national entre le 5 et le ç octobre 2007. Pendant que cet incident se résorbait, une autre attaque a lieu sur l'axe Ouaga-Bobo, précisément à Poedibo, le 11 octobre. C'est la fibre optique que des individus ont sectionnée. Pendant que cette réparation s'achevait autour de 14h30, un autre incident est signalé hors du territoire national, du côté de la Côte d'Ivoire. La fibre traverse ce pays en direction de la mer. C'est finalement le 13 octobre dans la soirée que les liaisons Internet avec l'extérieur ont été rétablies. Il faut saluer la diligence des services techniques qui ont pu identifier rapidement les problèmes et les traiter.
La répétition de ces incidents inquiète plus d'un usager. Les plaintes ont été nombreuses et les désagréments aussi. Les perturbations ainsi causées ont eu un impact économique qu'il faudrait évaluer tant au niveau de l'Onatel que des usagers. Les TIC sont devenues un outil indispensable pour l'activité des institutions et des entreprises et toute perturbation est fortement ressentie. Le Burkina a fait le choix de la fibre optique pour développer son réseau de transmission de données, de voix et d'images. C'est sur cette base que la démocratisation de Internet se prépare. Le plan de développement de la fibre optique n'est pas encore achevé parce que le réseau en construction vise à faire du Burkina un carrefour en matière de télécommunications, reliant ainsi le pays à tous les autres de la sous- région.
Ce pari ne sera gagné que s'il existe un minimum de sécurité. Il s'agit de protéger les télécommunications nationales et d'empêcher le premier venu d'endommager le matériel. Pour l'instant, on ne sait pas si ces actes de vandalisme sont organisés ou pas. Mais un appel à la vigilance et au sens civique des Burkinabè n'est pas vain pour protéger et aider les forces de sécurité à démasquer les auteurs de ces sabotages.
Par Abdoulaye TAO
Le Pays du 15 octobre 2007
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